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Quelques textes du concert « D’ici et d’ailleurs… LA CHANSON »
La montagne Ferrat ( 1964)
ils quittent un à un le pays
Pour s’en aller gagner leur vie,
loin de la terre où ils sont nés
Depuis longtemps ils en rêvaient
De la ville et de ses secrets,
du formica et du ciné
Les vieux, ça n’était pas original
Quand ils s’essuyaient machinal,
d’un revers de manche les lèvres
Mais ils savaient tous à propos
Tuer la caille ou le perdreau
et manger la tomme de chèvre
REFRAIN :
Pourtant, que la montagne est belle,
comment peut-on s’imaginer
En voyant un vol d’hirondelles,
que l’automne vient d’arriver ?
Avec leurs mains dessus leurs têtes
Ils avaient monté des murettes
jusqu’au sommet de la colline
Qu’importent les jours, les années
Ils avaient tous l’âme bien née,
noueuse comme un pied de vigne
Les vignes, elles courent dans la forêt
Le vin ne sera plus tiré,
c’était une horrible piquette
Mais il faisait des centenaires
À ne plus savoir qu’en faire,
s’il ne vous tournait pas la tête
REFRAIN……
Deux chèvres et puis quelques moutons
Une année bonne et l’autre non,
et sans vacances, et sans sorties
Les filles veulent aller au bal
Il n’y a rien de plus normal
que de vouloir vivre sa vie
Leur vie, ils seront flics ou fonctionnaires
De quoi attendre sans s’en faire
que l’heure de la retraite sonne
Il faut savoir ce que l’on aime
Et rentrer dans son HLM,
manger du poulet aux hormones
REFRAIN
LE METEQUE Moustaki ( 1969)
Avec ma gueule de métèque,
De juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Avec mes yeux tout délavés
Qui me donnent l’air de rêver,
Moi qui ne rêve plus souvent
Avec mes mains de maraudeur,
De musicien et de rôdeur
Qui ont pillé tant de jardins
Avec ma bouche qui a bu,
Qui a embrassé et mordu
Sans jamais assouvir sa faim
Avec ma gueule de métèque,
De juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Avec ma peau qui s’est frottée
Au soleil de tous les étés
Et tout ce qui portait jupon
Avec mon cœur qui a su faire
Souffrir autant qu’il a souffert
Sans pour cela faire d’histoires
Avec mon âme qui n’a plus
La moindre chance de salut
Pour éviter le purgatoire
Avec ma gueule de métèque,
De juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Je viendrai ma douce captive,
Mon âme sœur, ma source vive,
Je viendrai boire tes 20 ans
Et je serai prince de sang,
Rêveur ou bien adolescent
Comme il te plaira de choisir
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d’amour
Que nous vivrons à en mourir
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d’amour
Que nous vivrons à en mourir
Emmenez-moi Aznavour/Garvarentz ( 1967)
Vers les docks où le poids et l’ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux
Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Aux reflets de ciels bleus
De mirages
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d’éternels étés
Où l’on vit presque nus
Sur les plages
Moi qui n’ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J’aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil 1/3
Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d’amour
Un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M’enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras
L’amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve
Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu’au matin
Debout sur le port
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil 2/3
Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerai dans
La soute à charbon
Prenant la route qui mène
A mes rêves d’enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n’est important
Que de vivre
Où les filles alanguies
Vous ravissent le cœur
En tressant m’a t’on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent
Je fuirai laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil… 3/3
VESOUL 1968 ( )
INTRO :
T’as voulu voir Vierzon, et on a vu Vierzon
T’as voulu voir Vesoul, et on a vu Vesoul
T’as voulu voir Honfleur, et on a vu Honfleur
T’as voulu voir Hambourg, et on a vu Hambourg
J’ai voulu voir Anvers, on a revu Hambourg
J’ai voulu voir ta sœur, et on a vu ta mère
Comme toujours
T’as plus aimé Vierzon, on a quitté Vierzon
T’as plus aimé Vesoul, on a quitté Vesoul
T’as plus aimé Honfleur, on a quitté Honfleur
T’as plus aimé Hambourg, on a quitté Hambourg
T’as voulu voir Anvers, on n’a vu qu’ses faubourgs
T’as plus aimé ta mère, on a quitté ta sœur
Comme toujours
Mais je te le dis, je n’irai pas plus loin
Mais je te préviens, j’irai pas à Paris
D’ailleurs, j’ai horreur de tous les flonflons
De la valse musette et de l’accordéon
T’as voulu voir Paris, et on a vu Paris
T’as voulu voir Dutronc, et on a vu Dutronc
J’ai voulu voir ta sœur, j’ai vu le Mont Valérien
T’as voulu voir Hortense, elle était dans le Cantal
J’ai voulu voir Byzance, et on a vu Pigalle
À la gare Saint-Lazare, j’ai vu les Fleurs du Mal
Par hasard
T’as plus aimé Paris, on a quitté Paris
T’as plus aimé Dutronc, on a quitté Dutronc
Maintenant, j’confonds ta sœur et le Mont Valérien
De c’que je sais d’Hortense, j’irai plus dans le Cantal
Et tant pis pour Byzance, puisque j’ai vu Pigalle
Et la gare Saint-Lazare, c’est cher, et ça fait mal
Au hasard
Mais je te le redis (chauffe, Marcel, chauffe)
Je n’irai pas plus loin
Mais je te préviens (caille, caille, caille)
Le voyage est fini
D’ailleurs, j’ai horreur de tous les flonflons
De la valse musette et de l’accordéon
T’as voulu voir Vierzon, et on a vu Vierzon
T’as voulu voir Vesoul, et on a vu Vesoul
T’as voulu voir Honfleur, et on a vu Honfleur
T’as voulu voir Hambourg, et on a vu Hambourg
J’ai voulu voir Anvers, et on a revu Hambourg
J’ai voulu voir ta sœur, et on a vu ta mère
Comme toujours
T’as plus aimé Vierzon, on a quitté Vierzon (chauffe, chauffe, chauffe)
T’as plus aimé Vesoul, on a quitté Vesoul
T’as plus aimé Honfleur, on a quitté Honfleur
T’as plus aimé Hambourg, on a quitté Hambourg
T’as voulu voir Anvers, on n’a vu qu’ses faubourgs
T’as plus aimé ta mère, on a quitté ta sœur
Comme toujours (chauffez les gars)
Mais je te le re-redis (caille)
Je n’irai pas plus loin
Mais je te préviens, j’irai pas à Paris
D’ailleurs, j’ai horreur de tous les flonflons
De la valse musette et de l’accordéon
T’as voulu voir Paris, et on a vu Paris
T’as voulu voir Dutronc, et on a vu Dutronc
J’ai voulu voir ta sœur, j’ai vu le Mont Valérien
T’as voulu voir Hortense, elle était dans le Cantal
Je voulais voir Byzance, et on a vu Pigalle
A la gare Saint-Lazare, j’ai vu les Fleurs du Mal
Par hasard
Sailing Gavin Sutherland (1972) // reprise de Rod Stewart (1975)
Intro :
I am sailing, I am sailing,
Home again ‘cross the sea.
I am sailing, stormy waters,
To be near you, to be free.
I am flying, I am flying,
Like a bird ‘cross the sky.
I am flying, passing high clouds,
To be with you, to be free.
Can you hear me, can you hear me
Thro’ the dark night, far away,
I am dying, forever trying,
To be with you, who can say.
Can you hear me, can you hear me,
Thro’ the dark night far away.
I am dying, forever trying,
To be with you, who can say.
INSTRUMENTAL :
We are sailing, we are sailing,
Home again ‘cross the sea.
We are sailing stormy waters,
To be near you, to be free.
Oh Lord, to be near you, to be free.
Oh Lord, to be near you, to be free.
Oh Lord, to be near you, to be free.
Oh Lord.
INSTRUMENTAL X 2